LE CLIENT
Durant mon double-cursus HEC x e-artsup, j'ai eu le plaisir de travailler pour la Direction Générale de l’Armement. Le travail se passait à l’école Militaire, dans le bâtiment du CSFEE (le centre de simulation pour la formation, l’entraînement et l’expérimentation), pour la CPOIA et l’État-Major. Nous étions supervisé par un colonel et un Lieutenant de l'armée Française.

L'OBJECTF
La demande de l’armée était de créer un outil qui leur permettrait de simplifier le processus de planification des opérations militaires, en nous basant sur une simulation ayant lieu tous les ans avec des futurs lieutenants mais aussi des journalistes appelée l’Opération Coalition. Notre solution serait testée lors de cette simulation, et si elle se trouvait fonctionnelle, pourrait être déployée sur le terrain lors des opérations majeures françaises.

MON RÔLE
En tant que graphiste et webdesigner du projet, j'ai eu à réaliser les tâches suivantes :

• Création du logotype
• Mise en place de l'identité visuelle
• Création des maquettes fonctionnelles
• Création du prototype visuel.

CRÉATION DE L'IDENTITÉ VISUELLE
Étape 1 : Proposition de logotype
La plateforme proposée s'appelle MOKA, pour Military Operation Knowledge Assistant. C’est un nom simple, accompagné d’un logo représentant une sphère de réseaux. En effet, si il y a bien quelque chose que j'ai appris durant ces semaines de travail, c’est qu’un flux très important d’informations circulent entre une multitude de bureaux (du renseignement à l’opérationnel), et cette sphère représente bien cette idée. En une phrase, Moka, c’est une interface ergonomique permettant de visualiser et traiter les documents sans perte de temps en respectant la confidentialité et les niveaux d’accès aux données.


Étape 2 : L'interface
Pour l’interface même, je me suis inspiré de Google Drive pour la gestion même des fichiers, de Trello pour la lecture de carte et l’aspect de travail collaboratif. Je voulais l’interface finale personnalisable, car chaque bureau a besoin d’avoir un oeil sur différents pôles des opérations en cours. Sur le dashboard d’accueil par exemple, on retrouve les prochaines étapes du Battle Rythm, qui est leur emploi du temps hebdomadaire heure par heure. Le reste est entièrement au choix de l’utilisateur, fonctionnant par module. On a donné accès à un calendrier général pour identifier les dates de rendus des différents rapports, et des étapes des opérations de conduites. La fonction de tri, de recherche et d’importation de fichiers est gérée par du text-mining, qui extrait et met en valeur les principaux mots-clés des documents. On permet aussi aux hauts gradés d’interagir avec le document, de lui donner une note d’intérêt et de le commenter. De plus, il est possible de remonter des tags qui correspondrait à des signaux faibles, ou d’identifier des collègues qui seraient susceptibles d’être intéressé par le fichier.





LE FUTUR
Étape 3 : Prévoir les prochaines étapes
Avec mon équipe, nous avons voulu penser notre projet le plus loin possible, et imaginer les améliorations qui pourraient lui être apportées plus tard. Tout d’abord, on réaliserait de la “Named Entity Recognition” qui permettrait d’identifier la nature des mots : lieux, personnes, opérations... Ce procédé permettrait de créer des tags particuliers. Nous souhaitons aussi apporter une messagerie à l’outil, comme Slack nous l’inspire, mais aussi un système de fichiers collaboratifs comme les Google Docs, et pour finir une gestion de projet comme Trello. Le Collaborative Filtering basé sur les notations permettrait réellement d’apporter le bon fichier à la bonne personne, et d’éviter les problématiques de signaux faibles et de perte de l’information évoquées précédemment. Dans un futur beaucoup plus lointain, on aimerait mettre en place du calcul littéral, mais ce n’est pas un domaine encore assez mature pour savoir si cela serait réellement faisable.